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Le Département du Lot veut-il encore plus de camions dans Martel?

    C’est la question qu’on est en droit de se poser quand on voit les importants et coûteux travaux engagés pour casser le rocher et élargir les virages de la route qui conduit de Martel aux Quatre-Routes. Alors que Martel est déjà envahie de camions avec le soutien et l’appui du Département et de la Préfecture, les grands stratèges du Département sont en train de créer les conditions pour dévier le trafic de gros semi-remorques sur Martel. Et que l’on ne dise pas que c’est une question de sécurité. L’élargissement des virages va rendre la route propice aux excès de vitesse, aux virages coupés et aux accidents ! Voilà comment on transforme une route pittoresque et tranquille en un secteur accidentogène ! Alors que la solution existe :

    - passage obligatoire du trafic de transit des plus de 7,5 tonnes par l’autoroute,

    - desserte du nord du Lot et de ses zones industrielles en utilisant la déviation de l’autoroute à Malemort et des routes de contournement par la Corrèze et le nord du Lot,

    - et bien sûr le ferroutage pour diminuer le trafic routier.

    Manifestement la sécurité des habitants de Martel, qui avait prévalue en 2009 lors de l’arrêté interdisant le trafic de transit des poids-lourds de plus de 7,5t, n’est visiblement plus d’actualité.   

  Reste à savoir combien de temps les Martelais-es accepteront que l’on continue de les prendre pour des imbéciles.

Poids-lourds dans Martel:

Mais à quoi joue le département du Lot?


C’est en effet la question que sont en droit de se poser les Martelaises et Martelais. Depuis la décision du tribunal administratif de Toulouse d’avril 2018 c’est l’inaction totale.

Pourquoi le département persiste t-il à refuser le rétablissement de l’arrêté de 2009 d’interdiction du transit des poids-lourds de plus de 7,5t dans Martel, arrêté qu’il a lui même supprimé en plein conflit contre le T3, le 15 juillet 2016?

Aujourd’hui rien ne justifie une telle position. Sauf peut-être un côté «revanchard» visant à laisser pourrir une situationau détriment de la sécurité et la santé des habitants.

Rappelons que l’arrêté de 2009 était justifié comme suit:

«… Considérant la nécessité d’assurer la sûreté et la sécurité publique dans la traverse des agglomérations de Montvalent et Martel, 

    Considérant que le trafic routier de poids-lourds consiste en un trafic de desserte locale et en un trafic de transit…»


Ainsi, en persistant dans le déni, le département manque à ses obligations d’assurer la sûreté et la sécurité publique dans la traverse des agglomérations de Montvalent et de Martel. Des accidents ont déjà eu lieu, les dégradations des voies et des trottoirs sont régulières, la pollution est perceptible par les habitants. A la Porte Pinche des camions chargés de matières dangereuses circulent en toute impunité alors qu’une école est à proximité. 


Par ailleurs, il faut combattre une idée reçue selon laquelle sans le T3 pas de solution, et si Martel est saturé par le trafic ininterrompu des poids-lourds ce serait la faute aux opposants à la déviation. 

La responsabilité du Département est entière. En effet, l’enquête publique notait: «des interdictions de transit des poids-lourds dans les bourgs seraient seules à même de permettre une fluidification du trafic sur la RD720 ( route reliant Vayrac aux Quatre-Routes)», elle a aussi mis en évidence des études incomplètes, des coûts sous-estimés, des alternatives non étudiées, des impacts environnementaux mal évalués. On n’a jamais réduit un trafic routier et tout particulièrement celui des poids-lourds en construisant de nouvelles routes. Elles ne font qu’amplifier le trafic existant accentuant encore nuisances, pollution et dégradations.


C’est pourquoi, comme le tribunal qui a suivi les conclusions des enquêteurs publics, il est grand temps de rétablir l’arrêté de 2009 interdisant le trafic de transit dans Martel et d’étudier les solutions alternatives que sont une desserte des zones industrielles de Bretenoux et Biars par le prolongement de la déviation de Malemort. Et enfin, remettre sur la table le ferroutage afin de réduire le trafic des poids-lourds et leur impact environnemental. 

Relancer le nucléaire n’est pas le bon choix

Les récentes déclarations du Président de la République sur la relance du nucléaire en France interrogent.

En premier lieu, il s’agit tout simplement d’une question de démocratie. Alors que seulement environ 15% des inscrits avaient approuvé son programme au premier tour de la présidentielle de 2017, et qu’il contenait une réduction progressive du nucléaire, aucun débat, aucune discussion collective, aucune consultation des Français ou de leurs représentants n’ont présidé à cette décision. Le fait du prince, avec l’assentiment de quelques industriels lobbyistes, plus soucieux de leur compte en banque que de l’intérêt général!

Lire la suite de la tribune (cliquez sur le lien)

 Poids lourds dans Martel:  mise au point

Exigeons le rétablissement immédiat de l’arrêté de 2009 interdisant le trafic de transit des poids-lourds de plus de 7,5t 


    En 2018, en plein conflit contre le T3, le département du Lot abrogeait sans raison l’arrêté départemental N°1893 du 12 août 2009 interdisant le trafic des poids-lourds de plus de 7,5t dans Martel (sauf «à punir» les Martelais-es qui ont osé contester le projet inutile et destructeur de route à camions).

    Contrairement à ce qui a été affirmé en réunion publique, l’arrêté de 2009 n’a jamais été justifié par les capacités de tonnage du pont de Gluges - même si celui-ci pouvait poser problème avant remise en état - mais comme il est écrit dans le préambule de l’arrêté de 2009, par «la nécessité d’assurer la sûreté et la sécurité publique dans la traverse des agglomérations de Montvalent et de Martel» 


    La sûreté et la sécurité publique des habitants de Martel ne ferait-elle plus partie des préoccupations de nos élus départementaux?


    En ce qui concerne le trafic dans Martel sur les différentes routes, une étude de 2019 réalisée par les services routiers du département montre que les principaux flux sont des flux de transit. Dans le goulot de la Porte Peinche, c’est une moyenne journalière (sur une année) de près de 400 véhicules lourds avec de fortes variations saisonnières. 

    Outre les questions de sécurité, ce trafic génère une forte pollution et des nuisances sonores importantes. Des analyses sur la qualité de l’air ont montré des seuils de particules fines supérieurs aux normes, notamment en été.


Les solutions existent:


   1- Rétablir immédiatement l’arrêté de 2009 interdisant le trafic de transit des poids-lourds de plus de 7,5t dans Martel. Sur la base de l’étude de trafic de 2019, cette décision devrait permettre de diviser par deux le trafic des poids-lourds et surtout les deux tiers des très gros tonnages.


    2- Définir avec la Corrèze une solution utilisant la déviation de Malemort et un axe plus au nord pour desservir les zones industrielles de Bretenoux, Biars et St Céré.


    3 – Ne nous leurrons pas, l’alternative corrézienne rencontrera de fortes réticences. Sur le long terme, le trafic des poids-lourds doit être réduit et toutes les solutions de ferroutage doivent être étudiées. C’est un sujet qui concerne toute la Région Occitanie car elle elle est traversée par un important flux Nord-Sud venant des pays du Nord de l’Europe en direction de l’Espagne ou le Portugal. Et plus au Sud, par un axe Espagne-Italie.

Fermeture de l’internat du collège des 7 tours : 

      Les trois élus de l’opposition écrivent une lettre ouverte aux décideurs locaux, pour protester contre la fermeture de l’internat. Ils proposent une table ronde avec tous les acteurs pour construire un projet éducatif novateur avec notamment le dispositif du Ministère de l’Education Nationale : « les internats de l’excellence »

Télécharger et lire notre lettre ouverte : cliquez sur le lien

Visite du Président de la République à Martel 

   Nous avons profité de la visite du Président pour l’interpeler sur 4 dossiers qui préoccupent les Martelais :

- la traversée des poids-lourds

- la cuisine de l’EHPAD

- La pollution des usines de méthanisation par les épandages sur le causse et les sols karstiques

- la fermeture de l’internat du collège

Lire et télécharger la note remise au Président  (cliquez sur le lien)

   Par ailleurs, nous nous sommes entretenus avec Mr le Préfet du Lot qui nous a confirmé avoir bien reçu notre lettre ouverte à propos du collège et nous a assuré qu’il prendrait une initiative en ce sens dans les prochains jours.



Cauvaldor  Acte II

   Un récent article du journal régional «La Dépêche» relatant la réunion des instances de Cauvaldor à Biars/cère pose de nombreuses questions sur la responsabilité de nos élus et notamment des vice-présidents.

    En effet, si on ne peut que louer la démarche de remettre sur la table ce projet, on assiste à une séance de dédouanement collectif* alors même que l’on retrouve une bonne partie de l’ancienne équipe aux commandes, et notamment le nouveau président lui-même qui était alors 5eme vice-président, en charge de l’urbanisme et des transports, et conseiller régional** !


    L’article du journal titre:

    «Pour le nouveau président de Cauvaldor : La Cité de la mode à Souillac représente une prise de risque financier exorbitante.»

    Plus loin on peut lire

    «Lors de ces présentations détaillées, il a dévoilé aux élus les engagements pris par la collectivité et que la plupart ignoraient… Aujourd’hui, c’est la douche froide, sous prétexte de confidentialité, ils ont toujours été écartés des discussions, y compris les vice-présidents. De nombreux maires sont scandalisés de découvrir la fragilité du dossier, d’autant que Cauvaldor a missionné l’Etablissement public foncier d’Occitanie pour acheter les terrains et que nous aurons à les lui rembourser.»


    Mais alors, comment se fait-il que des élus, et tout particulièrement des vice-présidents, aient pu voter pour de tels projets sans aucuns éléments? Combien ont demandé des comptes? Combien se sont abstenus ou ont voté contre? ***

    Certains, par leurs responsabilités ne pouvaient être dans l’ignorance, et s’absoudre aujourd’hui en arguant qu’ils n’ont pas eu accès aux dossiers, confère à de l’irresponsabilité politique! 

    Il apparaît que les élus et notamment les vice-présidents n’ont pas été à la hauteur des responsabilités confiées par les électeurs.


* Le 28 mars 2019 la DUP pour le projet de la cité de la mode était votée à la majorité (9 votes contre et 27 abstentions, dont les élus de Martel, Madeleine Cayre et Jean-Pascal Tesseyre).


** Signalons que le dispositif de crédit offert par l'Etablissement Public Foncier (Caisse des Dépôts) aux collectivités territoriales ne peut être mis en place sans l'aval de la Région qui devrait mettre son veto lorsque les opérations sont trop risquées.


*** Aujourd’hui, nous devons exiger que soit communiquée à l'ensemble des élus de Cauvaldor la situation exacte de tous ces dossiers.  Cette demande concernant  Cauvaldor-Expansion avait été faite au cours du conseil communautaire du 9 décembre 2019. Faute de documents explicatifs, les élus de Martel s'étaient abstenus sur l'augmentation des subventions à l'agence.

Après l’ignoble assassinat d’un enseignant

    Notre groupe ne peut rester indifférent à cet acte effroyable. Parce qu’il vise un enseignant, professeur d’histoire-géographie. Parce que cet enseignant accomplissait son métier dans les règles fixées par la République, d’apporter du savoir, mais aussi d’encourager le débat, l’esprit critique, la curiosité des idées, le questionnement et d’aider à ce que les idées personnelles de chacun s’expriment  dans la clarté de l’expression et la qualité de l’écoute de l’autre.

Lire la suite de notre communiqué

19 et 20 septembre Journées Européennes du Patrimoine

    Nous avons admiré une fresque  du peintre Miklos BOKOR sur les murs de l’ancienne chapelle de Maraden (La Malodène). (Chapelle inscrite au registre des Monuments historiques en 2015).

   Pendant ces Journées Européennes du Patrimoine, le public a pu découvrir pour la première fois la fresque peinte par Miklos Bokor, peintre hongrois survivant à l’extermination nazie qui a emporté toute sa famille. Si l’artiste se défendait d’être le peintre de la Shoah, il n’en reste pas moins que lui-même exprimait que «ces œuvres, qui interrogent le pouvoir de destruction inscrit en l’homme tout comme le geste créateur de l’artiste, replacent l’homme dans son histoire où il manifeste ses valeurs, ses pouvoirs, sa dignité». 

   Très lié au poète Yves Bonnefoy, il découvrira dans le Lot un havre où la force minérale du causse imprègnera  sa peinture. Jusqu’à ce que la fresque s’impose à lui dans cette ancienne chapelle qu’il achètera pour y réaliser cette œuvre saisissante, dans le sens où elle s’empare de nous, de notre émotion, de notre conscience et  de notre humanité.

  Cette fresque dantesque, qu’il gardait secrète, comment nous passer de la connaître, d’en regarder les personnages, spectres d’épouvante hors l’humanité ? Nous espérons en savoir plus sur cette création artistique, ses aspects peut-être bibliques, les intentions mémorielles personnelles du peintre et sa recherche d’une réponse insaisissable.

Photo d’une partie de la fresque de Maraden:  https://laruche-artistes.fr/miklos-bokor/

Merci à Christine pour sa disponibilité et son commentaire de visite.

Pour mieux connaître Miklos Bokor: la Fondation La Ruche

 Un hommage à écouter du galeriste suisse  François Ditesheim  à Miklos Bokor, peintre de la nature https://www.rts.ch/play/radio/vertigo/audio/hommage-a-miklos-bokor?id=11352128

 Cuisine de  l’EHPAD : Les élus de l’opposition écrivent au Préfet

Après notre rencontre avec le Préfet le 24 août 2020, il nous a paru utile de communiquer des éléments complémentaires sur ce dossier, et notamment un historique précis qui met en évidence les tergiversations permanentes du département. 

Pour des repas de qualité, pour des questions financières et d’économie, il est essentiel que le projet de cuisine au sein de l’EHPAD de Martel soit enfin validé et débloqué. 

 Lire le dossier complet adressé au Préfet

 Rencontre avec le nouveau Préfet du Lot

Ce lundi 24 août 2020, l’ensemble du conseil municipal était convié à une rencontre avec le Préfet du Lot Michel Prosic, accompagné de la Sous-Préfète de Figeac, Mme Tur, en charge de la sous-préfecture de Gourdon.

L’objectif de la réunion était la présentation des projets martelais et un échange sur plusieurs sujets proposés par le maire. 

En cliquant sur les liens ci-après retrouvez

>  l’intégralité de notre compte-rendu 

et découvrez les deux dossiers que nous avons remis au Préfet ce lundi 24 août:

> - La traversée des poids lourds dans Martel

> - Les épandages de méthanisation et la qualité des eaux et des sols 

    Conseil municipal exceptionnel du 18 juillet 2020

les commissions de nouveau opérationnelles …  

La délibération actant la création des commissions municipales ayant été annulée lors du conseil municipal exceptionnel du 6 juillet, il devenait effectivement urgent de les rétablir afin que le travail leur incombant puisse commencer. Et notamment le budget qui doit être voté avant la fin du mois de juillet. Lire la suite de notre compte-rendu


 

COMMUNIQUE  (11 juillet 2020):

Le maire de Martel a été élu à la Présidence de Cauvaldor, la communauté de communes du Nord du Lot. Lire le communiqué

  Un conseil municipal et plus de commissions !     8 juillet 2020

      Lundi 6 juillet s’est tenu un conseil municipal exceptionnel suite à notre dépôt d’un référé suspensif devant le tribunal administratif de Toulouse. Rappelons que cette requête vise uniquement la constitution de la commission Affaires Scolaires, Enfance et Jeunesse, le maire ayant demandé à notre candidate de retirer sa candidature. Ce qu’elle a refusé. Elle a été exclue au seul motif qu’elle a exercé en tant que directrice de l’école maternelle. 

Au cours du conseil du 2 juillet, le maire de Martel a annoncé sa décision de réunir un conseil exceptionnel le 6 juillet pour annuler la délibération portant sur la création des commissions puis les recréer par un second vote, avec deux délibérations distinctes dont une spécifique pour les Affaires Scolaires, Enfance et Jeunesse. Bien que nous considérions qu’il n’y avait aucun risque de paralysie du fonctionnement des commissions, nous avions accepté la démarche.


Surprise: le maire décide, au dernier moment, une modification de l’ordre du jour et nous découvrons le texte soumis au vote quelques minutes seulement avant. En effet, seule l’annulation de la délibération actant la création des commissions a été votée. 

Dès lors, à ce jour, il n’y a plus de commissions municipales. Situation pour le moins paradoxale et problématique puisque le budget doit être voté avant le 30 juillet. Il y a donc une forte probabilité qu’il soit élaboré sans aucune concertation.

Sur le fond, nous ne sommes pas dupes: l’annulation des délibérations vise tout simplement à rendre caduque notre requête et éviter une condamnation. L’argument affiché «d’annuler la délibération pour laisser le temps de déposer un mémoire et des pièces pour l’affaire» est un argument fallacieux car il est évident qu’aucune délibération n’est en soit un obstacle à monter un dossier de défense. 

Cependant, il faudra bien à un moment ou à un autre, procéder à de nouvelles élections des commissions et bien entendu celle de la commission Affaires Scolaires, Enfance et Jeunesse!

Ce devait être un conseil de clarification, finalement le brouillard s’est installé!




 

  Le Juge des Référés condamne la Commune de Martel et donne raison aux requérants.  

    Le juge des référés de Toulouse vient de rendre une ordonnance (lire l’ordonnace en date du 9 juillet 2020) dans l’affaire qui nous oppose au Maire concernant le rejet de la candidature de Madeleine Cayre à la commission Affaires Scolaire, Enfance et Jeunesse. 

    En catimini, le Maire avait anticipé la décision du juge et fait retirer la délibération actant la création des commissions municipales. 

    Le juge des référés ne pouvant statuer sur la suspension de l’exécution de la délibération a malgré tout été parfaitement lucide sur la manoeuvre du maire et condamné la Commune à verser 1.000€ aux requérants, au titre de l’article  L. 761-1 du code de justice administrative.     

    Il s’agit là d’une condamnation claire de la Commune de Martel et, à travers elle, l’action de son Maire à l’égard de Madeleine Cayre lors de sa candidature à la commission Affaires Scolaires, Enfance et Jeunesse.

    Maintenant, il convient de rétablir les commissions dans leur fonctionnement normal et qu’enfin nos candidats puissent être retenus sans discrimination.

Lorem